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vendredi 17 février 2017

9 phrases à se dire pour surmonter son anxiété sociale

Vous ressentez des difficultés à vous rapprocher des autres ? Vous avez l’impression que vous n’êtes pas à la hauteur ou inintéressant ? Vous balbutiez sous le coup du trac quand vous devez vous exprimer devant des inconnus ? Votre stress augmente à la perspective d’une nouvelle expérience sociale, vous empêchant même de dormir ? Vous ne parvenez à créer du lien avec autrui ?
Vous souffrez peut-être d’une forme d’anxiété sociale associée à une faible estime de vous-même. Cette mésestime a même tendance à se renforcer en fonction de vos interprétations de vos expériences « ratées ».
On peut heureusement sortir de ce schéma de pensées et d’actions et s’entrainer à rationaliser la peur pour la dépasser.
La première étape est d’accepter votre état émotionnel, c’est le premier acte de bienveillance envers vous-même. Ressentez cette émotion dans votre corps, en pleine conscience puis dites ou écrivez ce ressenti : « je ressens de la peur quand je pense à … ».
L’écriture complète bien la verbalisation puisqu’elle permet de mettre de l’ordre dans nos pensées pour donner du sens. Elle a un effet libérateur.
Notez la formulation « Je ressens… » (au lieu de « j’ai peur ») qui permet de prendre déjà une certaine distance par rapport à l’émotion, en diminuant l’intensité .
Restons un instant sur le ressenti et les pensées. Dans le livre rédigé sous la direction de Christophe André, « Conseils de psys », nous trouvons un tableau qui décrit les différents types d’anxiété sociale ainsi que les pensées, émotions et comportements associés :

Cela permet d’évoquer la mémoire des expériences passées. La narration d’expériences passées chargées en émotions désagréables permet de les débloquer et de modifier la tonalité du souvenir. Comme le cerveau s’y réfère pour notre mode de pensée actuel, ceci a un impact positif sur notre présent et notre bien-être général (voir les émotions élastiques).
Relativement aux pensées « automatiques », il est possible de substituer celles qui nous angoissent au profit de pensées alternatives moins anxiogènes (ou leur dire « stop »).
Ce tableau extrait de « conseil de psys » donne quelques exemples :

Ensuite, l’entrainement régulier au contact des sources d’anxiété (au lieu de l’évitement) développe  la confiance et calme le mental : de nouveaux circuits neuronaux se mettent en place et se renforcent.
Veillez à célébrez chaque victoire même « petite ».
J’espère que cet article vous aura aidé.

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